PENSER QU'ON NE PENSE A RIEN
féerie
Olivier Broche–Anne Girouard–Vincent Debost Dans leur boutique, Paulbert et Gérald pensent que de nos jours, tout a déjàétédit, toutes les discussions ont déjàététenues.
Paulbertécrit donc des conversations originales. Et ils les vendent.
Arrive Barbara, qui cherche une bouteille de vin...
Une pièceàl’esprit farfelu et poétique, absolument nécessaire pour qui voudrait continueràne pas comprendre le monde.
Dans Penser qu’on ne penseàrien c’est déjàpenser quelque chose, Pierre Bénézit décrit un monde parallèle qui se nourrit de nos doutes existentiels et interroge notre drôle de condition humaine.
Ilémane de cette pièce un esprit totalement farfelu, uneétrange mécanique poétique, touchantàun absurde qui n’est en fait qu’une logique décalée.
Les personnages sont irrésistibles, naïfs et dotés d’unélégant désespoir.
Les répliques s’entrechoquent dans un vertigineux non-sens.
L’univers de Bénézit n’est jamais mieux servi que par ses amis, ses amis dans la vie (Debost, Girouard, Broche) qui enrichissent le texte de leur situation personnelle forte, de leur réelle complicitétoujours ouverte sur une grande tendresse et une féroce ironie.
«Le premier sujet de la pièce est parti d’une question que je me suis sincèrement posée.
Et si,ànotreépoque, tout avait déjàétédit ? L’humaniténe ferait-elle que se répéter ?
Mais alors, quiétaient les premiersàdire ce que nous disons maintenant,àpenser ce que nous pensons maintenant ?
Je suis naturellement remontéjusqu’aux hommes préhistoriques.
Ce cauchemar loufoque, si je tente de l’analyser, pourrait nous interroger sur le terrain du prêt-à-penser, d’un conformisme inné, acquis ?
»Pierre Bénézit, metteur en scène
C.c. Yves Furet
La Souterraine
FRANCE
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