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En pleine situation de crise, quelques jours avant la représentation d’une Mouette«classique», trois comédiens montent, vaille que vaille, une«sorte de Mouette».
Une fiction qui s’en nourrit,àpartir d’un canevas qui mêle différents morceaux choisis, dans un décoréloignédes habituels topos tchékhoviens.
Donc, pas de lac en vue, mais un endroit populaire et communautaire.
Un camping d’étécomme havre de poésie…Pas la pièce d’origine non plus, mais des variations autour de Treplev, ce jeune poète qui chercheàtout prix des formes nouvelles et dont les trois auteurs-comédiens-metteurs en scène s’inspirent habilement.
Car, audelàdu plaisir jubilatoire de leur art théâtral, de leur humour potache, de leur maîtrise du rythme et de leur sens des détournements, Laureline Le Bris-Cep, Gabriel Tur et Jean-Baptiste Tur savent capter et ressourcer les principales thématiques tchékhoviennes : l’amour, le désir, les affres et la beautéde la création !
L’air de rien, sous couvert d’une joyeuse déconstruction formelle, le collectif a su créer une forme nouvelle, pleine d’énergie et de gaieté, pétrie de mots et de musique.
Un spectacle risquéqui alterne–non sans génie scénique–moments de grâce et situations comiques.
- La Presse en Parle :«Des mots, des cris et même des rires sur les béances et les abîmes de Tchékhov, c'est ce que réussitàmerveille le collectif Le Grand Cerf bleu dans une adaptation décoiffante de La Mouette.
»Fabienne Pascaud, Télérama«La question de départ explorée par Laureline Le Bris-Cep, Gabriel Tur et Jean-Baptiste Tur est celle de l’échec et de la réussite, de la réussite dans l’échec, de la part de grâce que cette confrontation peut générer…En partant de La Mouette, les membres du collectif Le Grand Cerf Bleu mettent donc en jeu trois jeunes comédiens qui se lancent, tant bien que mal, dans la pièce de Tchekhov.
Evidemment, le résultat explose les cadres du théâtre traditionnel, ...
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