AQME
évènement
Après dix-huit ans d’existence, AqME reste encore et toujours le plus fédérateur des groupes de metal alternatif made in France.
Il n’y a qu’àvoir le succès de la tournée anniversaire de“Sombres efforts”pour s’en convaincre, ou encore l’accueil démentiel qui leur aétéréservélors de la dernièreédition du festival Download.
Preuve que l’histoire d’amour entre AqME et son public est restée intacte, malgréles années et les changements de line-up.
C’est dans cetétat d’esprit, conquérant et sûr de lui, que le quatuor francilien s’est attaquéàla création de ce huitième album studio, enregistréàParis et produit cette fois encore parÉtienne Sarthou, batteur du groupe.
Trois ans après avoir dévisagédieu, l’entitéa aujourd’hui fait le choix de l’introspection, comme le suggère cette pochette sanséquivoque.
Pour la première fois de leur carrière, les quatre membres apparaissent physiquement sur la cover d’un album.
Une mise en abime pour mieux se comprendre, mais aussi pour enfoncer le clou et affirmer s’il enétait encore besoin qu’en 2017, AqME n’est personne d’autre que Vincent Peignart-Mancini, Charlotte Poiget, Julien Hekking etÉtienne Sarthou.
Au diable les nostalgiques !
Ce n’est pas un hasard non plus si l’album se nomme“AqME”, tant il respecteàla lettre chacune des molécules de l’ADN originel.
Àcommencer par Vincent Peignart-Mancini, arrivédans le groupe en 2012, qui trouve ici l’équilibre parfait entre les hurlements et le chant clair.
Il suffit d’écouter“Tant d'années”et“Refuser le silence”pour constateràquel point le vocaliste a su assimiler l’identitéAqME, pour parveniràen livrer sa propre vision.
Jamais le chant n’aétéaussi habité, comme lors du final“M.E.S.S.
”,àla fois apocalyptique et terriblement humain.
Idem en ce qui concerne le jeu tout en contraste du guitariste Julien Hekking, aussiàl’aise avec le gros méchant riff (“Rien ne nous arrêtera”,“Une ...
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